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ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE - ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE - ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE

 

l'organisation interne des viscères du chat - organes contenus dans les grandes cavités du corps (estomac, foie, cœur, poumons, reins, utérus...) - est comparable à celle des autres mammifères, et donc aussi à celle de l'homme. Passant de la simple description anatomique de ces organes à l'examen de leur fonctionnement en systèmes ou appareils - digestif, cardio-respiratoire, uro-génital... -, on constate cependant des particularités qui sont propres à notre petit ami félin et qu'il importe de bien connaître pour mieux tenir compte de ses besoins.

Les fonctions organiques, par lesquelles la vie se manifeste et se maintient sous sa forme individuelle, constituent l'objet d'une étude de la physiologie.  Dans le cas du fonctionnement de l'organisme du chat, la physiologie féline nous révèle ou nous confirme, le fondement de certains de ses comportements: notamment, que son appareil digestif est typiq'orue d'un prédateur carnivore et que son appareil cardio-respiratoire, particulièrement adapté aux efforts brefs et violents, est celui d'un athlète

 

 

APPAREIL DIGESTIF

Le tube digestif est un vaste conduit qui, tout au long de son parcours, modifie et assi

mile certains constituants du bol alimentaire. Son anatomie dépend étroitement du régime alimentaire. Chez le chat, l'appareil digestif, et d'abord la bouche qui en constitue le point de  départ, présente toutes les particularités spécifiques aux carnivores : dentition impressionnante adaptée à la prédation, faible longueur de l'intestin, et glandes annexes (foie, pancréas) développées.

La langue possède des papilles cornées à la pointe, la rendant râpeuse au toucher, mais qui sont bien utiles pour lisser le pelage. Les aliments, à peine mastiqués et enduits d'une salive riche en mucus, sont orientés vers le pharynx, carrefour des voies respiratoires et digestives et organe de la déglutition. À ce niveau naît véritablement le tube digestif par l'oesophage qui transporte, sans les transformer, les aliments jusqu'à l'estomac. L'oesophage (de 15 à 20 cm selon les chats) chemine derrière la trachée dans l'encolure avant de traverser toute la cage thoracique. La jonction, située juste en arrière du diaphragme, entre oesophage et estomac, s'appelle le cardia. L'estomac, dont la position et la taille varient en fonction des quantités d'aliments ingérées, est très dilatable (jusqu'à un demi-litre) et parfaitement adapté aux repas rares mais copieux qui sont souvent réservés aux prédateurs. Néanmoins, son extrémité terminale, le pylore, est fixe dans le creux du flanc droit.

La muqueuse de l'estomac sécrète, sur toute sa surface, le suc gastrique, très acide et contenant la pepsine: puissante enzyme qui participe à la digestion des protéines. Une couche de mucus protège la muqueuse de l'estomac de sa propre sécrétion, qui est pourtant assez agressive pour commencer à digérer des aliments volumineux et à peine mastiqués. Les plumes et les poils des proies avalées sont en général régurgités par vomissement.

 

L'estomac, en se contractant régulièrement (4 à 5 fois par minute après un repas), évacue son contenu vers le pylore et l'intestin grêle qui y fait suite. Celui-ci est divisé en trois segments d'inégale longueur mais de diamètre constant : d'abord le duodénum, segment court en forme de U dont une des branches se situe dans le creux du flanc droit; puis le jéjunum, segment le plus long occupant l'espace libre laissé dans l'abdomen par les autres organes; enfin l'iléon, segment court assurant la liaison avec le gros intestin. Bien que de faible contenance (120 ml), l'intestin grêle a le rôle le plus important dans la digestion : non seulement il absorbe la plupart des nutriments, mais il contribue aussi par ses sécrétions à réguler le transit. Le duodénum est le segment le plus complexe de l'intestin grêle; il reçoit les canaux cholédoque (bile) et pancréatique et régule les contractions de l'estomac.

Le gros intestin, long d'environ 35 cm sur 2 à 3 cm de diamètre (environ 130 ml de contenance), se divise lui aussi en trois segments: le caecum (autrefois appelé appendice chez l'homme), le côlon et le rectum. Sous l'action conjointe de la muqueuse intestinale et de la flore microbienne, très abondante dans ce segment du tube digestif, le bol alimentaire se transforme, se déshydrate et prend la forme des fèces expulsées. L'ensemble de l'intestin est soutenu à la voûte sous-lombaire par des lames conjonctivofibreuses plus ou moins tendues selon les segments. La durée du transit. est normalement inférieure à 24 heures, mais varie selon le régime alimentaire. De plus, les aliments sont digérés presque totalement (un chat adulte rejette moins de 10 g de fèces par kilo de poids vif et par jour).

Chez le chat, les glandes dites annexes sont très volumineuses, car elles sécrètent en quantité importante des lipides dont est riche l'alimentation d'un carnivore. Le foie est entièrement contenu dans la coupole concave que forme le diaphragme ; caché par les côtes, il ne peut que très difficilement être palpé. Pourtant, volumineux, il s'étend jusque sur le côté gauche. Glande indispensable à la vie, le foie assure détoxification, assimilation et synthèse d'éléments vitaux et aussi sécrétion de la bile.  

 

Beaucoup moins volumineux que le foie mais tout aussi vital, le pancréas est, lui, collé à droite sous la voûte lombaire dans l'anse du duodénum. Les dysfonctionnements du pancréas, assez fréquents, sont responsables, entre autres, de l'apparition du diabète. Les deux glandes anales, situées ventralement et latéralement par rapport à l'anus n'ont, elles, aucun rôle dans la digestion mais servent, par leur sécrétion très odorifère et caractéristique de chaque individu, au marquage du territoire à la reconnaissance des chats entre eux. L'engorgement de ces glandes survient quelquefois dans certains troubles du comportement.

Les troubles de la digestion le plus fréquemment rencontrés chez le chat sont les vomissements et les diarrhées. S'ils doivent toujours être pris en considération et surveillés, ils sont, dans certains cas, bénins. La diarrhée peut être due à une intolérance ou un changement alimentaire brutal. La présence d'aliments non digestibles dans l'estomac est l'une des causes les plus fréquentes de vomissement: outre les herbes avalées par le chat, il peut s'agir de poils, provenant soit de proies ingérées par l'animal, soit du léchage, surtout chez les races à poil long qu'il faut donc brosser très régulièrement. L'abondance des poils du pelage du chat peut être aussi à l'origine de constipation si une quantité non négligeable passe dans l'intestin. Cette constipation peut même aller jusqu'à l'occlusion par formation de véritables bouchons de poils.

 

 

APPAREIL CARDIO-RESPIRATOIRE

Comme chez tous les mammifères, il est constitué d'un cœur et de deux po

umons. Les cavités droites du cœur (oreillette et ventricule) reçoivent le sang de l'ensemble du corps et alimentent les poumons en sang riche en gaz carbonique, alors que les cavités gauches collectent un sang riche en oxygène provenant des poumons, qu'elles redistribuent à l'ensemble de l'organisme. Les poumons occupent la plus grande partie du thorax sans toutefois se projeter sur l'ensemble de la paroi thoracique. Le poumon droit possède trois lobes bien développés et un lobe supplémentaire plus réduit (le lobe azygos) qui entoure la veine cave caudale. Le poumon gauche, lui, possède deux lobes volumineux dont l’un, le  cranial est lui-même divisé en deux. L'air arrive aux poumons par une trachée qui chemine depuis le larynx dans la partie ventrale de l'encolure. La trachée fait environ 10 cm de long sur 1 cm de diamètre et est constituée d'une quarantaine d'anneaux cartilagineux facilement palpables dans l'encolure.

 

Le cœur, globuleux, occupe une position médiane dans la cage thoracique entre la quatrième et la septième côte.  Il est légèrement pivoté sur lui-même ; ainsi, oreillette et ventricule droits sont plutôt en avant, alors qu'oreillette et ventricule gauches sont plutôt en arrière. Le ventricule gauche possède une paroi beaucoup plus épaisse que le droit, car l'expulsion du sang dans l'ensemble de l'organisme demande plus de puissance et d'énergie que l'expulsion dans les poumons, très proches. Des valvules séparent oreillettes et ventricules (valvule mitrale à gauche et tricuspide à droite). L'ensemble de l'organe est facilement accessible à l'auscultation, sauf lorsque l'animal ronronne.

La fréquence moyenne des battements du cœur est de 120 pulsations à la minute, mais elle peut atteindre plus de 240 (soit 4 par seconde !), lors d'efforts importants. Ces fréquences dépendent beaucoup de l'âge, de l'état d'embonpoint et émotionnel de l'animal. La fréquence respiratoire, au repos, est comprise entre 15 et 20 inspirations par minute. Chez le chat, la respiration est essentiellement de type abdominal : c'est le diaphragme (muscle séparant le thorax de l'abdomen) qui assure le rôle actif essentiel lors de la ventilation. Ce type de respiration est particulièrement adapté aux efforts brefs et violents car, par des mouvements amples et rapides, il peut apporter dans un temps record une grande quantité d'oxygène.

Physiologiquement, le chat possède un cœur et des vaisseaux d'athlète : il peut s'adapter très rapidement à des situations de stress intenses, ll peut courir à pleine vitesse alors qu'il semblait dormir une seconde auparavant, il ne souffre pas d'hypertension par athérosclérose (même si son embonpoint n'est pas très surveillé), il ignore les infarctus et ne souffre qu'exceptionnellement d'insuffisance cardiaque.

 

 

APPAREIL URO-GÉNITAL

 

Les reins, organes excréteurs, se situent sous les lombes, dans la cavité abdominale. Ils sont en forme de haricots globuleux et pèsent chacun près de 10 g. Le rein gauche est un peu plus en arrière et décollé de la sous-lombaire que le rein droit. Sécrétant l'urine, par filtration du sang, le rein assure le maintien vital des constantes physiologiques (urée,  sels minéraux, eau, etc.). Son dysfonctionnement est très fréquent et l'insuffisance rénale chronique qui en résulte est certainement la maladie grave la plus répandue chez le chat âgé.

L'urine est collectée, tout d'abord, dans le bassinet du rein, puis acheminée à la vessie par les contractions spasmodiques de l'uretère. La vessie peut se distendre considérablement, ce qui permet théoriquement au chat d'uriner de façon espacée dans le temps. L'urine est enfin évacuée par l'urètre, segment long et commun au sperme chez le mâle, court dépendant des voies génitales chez la femelle. En raison de son alimentation camée, très riche en protéines et en certains minéraux, le chat développe souvent des dépôts cristallins dans l'urine. Chez le mâle, ces cristaux s'évacuent difficilement en raison du rétrécissement terminal de l'urètre pénien, et l'impossibilité d'uriner (anurie) qui peut en découler risque d'entraîner une insuffisance rénale aiguë

 

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CHEZ LE MALE

 

Ses testicules, petits et globuleux, sont situés en position périnéale haute, juste sous l'anus. Ils fonctionnent en permanence après la puberté (un peu avant un an).  Les spermatozoïdes et le fluide testiculaire qu'ils sécrètent sont collectés et stockés dans l'épididyme, long tube contourné accolé au testicule, puis expulsés par contraction dans le canal déférent lors de l'accouplement. Le canal déférent conduit le sperme jusque dans le bassin, au niveau du col vésical, où se trouve la prostate, glande bilobée dont la sécrétion dilue le fluide testiculaire et augmente donc le volume de l'éjacular lors du coït. L'urètre comprend deux parties, l'une courte - dite membranacée - dans le bassin et l'autre, un peu plus longue - dite spongieuse -, dans le pénis. Le pénis est formé d'un corps caverneux et d'un gland, à l'extrémité duquel s'abouche l'urètre. Le gland est hérissé de papilles cornées qui bloquent le pénis dans le vagin de la femelle lors de l'accouplement. Au repos, le pénis est replié vers l'arrière, faisant faire un coude à l'urètre.

 

CHEZ LA FEMELLE

 

 

Elle possède deux ovaires en forme d'amande, situés à proximité des reins. Pubère un peu plus précocement que le mâle ( 8 mois), la chatte a normalement plusieurs cycles sexuels par an toute sa vie (pas de ménopause); mais certaines chattes sont en oestrus quasi permanent et d'autres n'ont qu'un cycle par an. L'oestrus dure en moyenne une dizaine de jours.  

Quelques heures après l'accouplement, les ovaires libèrent environ dix ovules qui tombent dans l'infundibulum de la trompe utérine, gagnent la trompe utérine où ils sont fécondés, puis l'utérus. Ce sont les stimulations vaginales du coït, nerveuses puis humorales, qui déclenchent l'ovulation en l'absence d'accouplement, celle-ci n'a jamais lieu. L'utérus de la chatte est constitué de deux longues cornes et d'un corps très court. Lors de la gestation, la taille des cornes utérines se trouve quintuplée; celles-ci occupent alors la majeure partie de la cavité abdominale, repoussant les intestins vers l'avant. Après les deux mois de gestation, elles retrouvent très vite leur position initiale. L'utérus se termine par un col utérin qui assure la jonction avec le vagin et son vestibule.

La chatte allaite grâce à quatre paires de mamelles. La production de lait se déclenche à la naissance des chatons. Si les grossesses nerveuses sont très rares chez la chatte, en revanche, les tumeurs mammaires sont aussi fréquentes et souvent plus graves que chez la chienne.