Vermifuger n'est pas un luxe
!
Vous croyez que votre animal préféré, bien au chaud à la maison
et nourri comme un coq en pâte avec des aliments de choix, n’a plus
besoin
d’être vermifugé. Erreur, les helminthes sont
rusés et où qu’il vive, Minet est menacé !
La vie d’un chat d’intérieur n’a plus grand chose à voir avec
celle des animaux qui vont et viennent, chassent, font de félines rencontres et
sont parfois contaminés par leurs congénères. Pourtant, le cycle de vie des
helminthes - autrement dit des vers - est tel qu’un chat vivant seul depuis
longtemps peut parfaitement être contaminé
Les
chatons d’abord ! La première cause d’infestation chez les chatons est due à un
ver rond appelé ascaride qui se localise dans l’intestin grêle où il forme des
pelotes irritantes. Particulièrement « rusé », l’ascaride cache ses larves dans
les tissus musculaires et mammaires de la chatte pour se « réveiller » en fin de
gestation et contaminer les chatons lors de la tétée. De plus, chaque ver adulte
peut pondre jusqu’à 24 000 œufs par jour. Ils résistent au froid et à la plupart
des désinfectants, ils représentent une menace possible pendant plusieurs
années.
Dans
ces conditions, comprenez que le chaton en pleine santé que vous avez ramené
chez vous à l’âge de 3 mois a toutes les bonnes raisons du monde d’être
contaminé par des ascarides, même si son éleveur l’a consciencieusement
vermifugé. A fortiori, un bébé chat recueilli dans la rue ou élevé chez
quelqu’un ignorant de ces questions pourra être infesté au point que sa vie soit
en danger.
Votre
vétérinaire vous indiquera le vermifuge le plus adapté à l’âge, la condition
physique et le poids de votre chaton.
Les chatons seront
vemifugés à l'âge de 1 mois, puis à 3 mois et à 6 mois.
Les
prises de vermifuge devront être mensuelles jusqu’à la première année. Devenu
adulte, la vermifugation sera semestrielle.
Attention aux puces
Après
les ascarides transmis par la mère et conservés bien au chaud dans ses muscles,
les helminthes les plus souvent rencontrés chez le chat et qui le mettent le
plus en danger, sont les ankylostomes et le ténia. Tous les deux sont transmis
par l’ingestion de puces lors de léchages du chat par lui-même ou par d’autres
chats, d’où l’intérêt de traiter contre les parasites externes très
régulièrement. Dans ce cas, les chats les plus menacés sont ceux qui sortent et
qui mangent leurs proies.
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