En Allemagne, le
docteur V.
WEINGÄRTNER,
indique
dans son livre qu’on observe également certains symptômes tels que
l’hypertrophie des ganglions lymphatiques, la perte d’appétit, la fatigue et
l’abattement ainsi que l’inflammation des gencives et des yeux.. Une anémie ou
un ictère peuvent aussi apparaître.
Celui–ci précise que lors d’examens de laboratoire
on a pu constater des modifications des cellules sanguines.
Il indique que la maladie est incurable et que le
traitement ne peut être que palliatif. Son rendu contagieux est
tellement sensible qu’il est conseillé d’isoler l’animal atteint le plus
rapidement possible des autres chats et ce pour le reste de sa
vie.
Il conseille même de ne pas introduire d’autres chats, pendant au
moins si mois après le décès de l’animal malade, dans l’environnement du
chat contaminé afin d’éviter une contagion à partir de l’environnement
domestique..
L’infection par l’immunodéficience (FIV) provoque chez chat les
mêmes symptômes que ceux décrits pour le FELV mais il n’existe pas à l’heure
actuelle de vaccin contre ce virus, très proche de celui du SIDA de l’homme. Si le chat doit
faire des saillies, il est prudent de procéder régulièrement à des tests de
dépistage, et de les exiger chez les chattes qui seront en contact avec lui.
En France, le
docteur Olivier ARWAY
dans son livre paru en 1995 dans la collection ‘’Mieux connaître’’ nous
décrit ces maladies de la façon suivante :
Il s'agit du virus de la leucémie féline encore
appelée Leucose Féline. Ce germe est extrêmement contagieux spécifiquement félin
(il n'y a aucune possibilité de contagion humaine). Présent dans la salive, il
peut se transmettre par l'intermédiaire de morsures, coups de griffes (l'animal
se toilette souvent),simple léchage ou lors de repas communs pris dans la même
écuelle. Les bagarres sont donc un élément favorisant de contamination par ce
virus. C'est pourquoi cette affection est plus fréquente chez les chats vivant
dehors, ayant donc plus de risques de côtoyer des congénères, et chez les mâles
non castrés (comportement beaucoup plus agressif). Ce virus peut être présent
dans l'organisme plusieurs mois à plusieurs années avant que les symptômes de
maladie ne surviennent. C'est ainsi qu'il n'est pas rare de détecter des animaux
apparemment en bonne santé mais porteurs du virus. Actuellement on estime qu'il
y a environ 7% de la population féline infectée par ce virus.
Celui-ci peut être très facilement détecté par
une simple prise de sang donnant lieu ensuite à un examen sérologique. La mise
en évidence de la présence de ce germe fait dire que l'animal présentera des
signes de maladie dans les quelques mois voire quelques années qui suivent la
détection du virus. Néanmoins, il existe des animaux dits « régresseurs » qui
peuvent présenter une sérologie négative quelque temps après un premier examen
sanguin.
NB: le virus peut aussi
fréquemment se trouver dans des liquides tel que les larmes, les urines, et le
lait
de la mère (d'où la contamination du nouveau né)
SIGNES CLINIQUES DE LA
MALADIE
Ils sont la conséquence d’un mode
d'action du virus qui a une activité immunodépressive, une activité au
niveau de la moelle osseuse et au niveau des cellules sanguines de la
lignée blanche.
L'immunodépression entraîne l'apparition
d'infections opportunistes extrêmement variables, récidivantes répondant
souvent mal aux diverses thérapeutiques mises en oeuvre pour en venir à
bout. C'est ainsi que l'on peut être confronté à des processus fébriles
rebelles, des affections buccales (stomatites chroniques), digestives,
respiratoires, etc.
L'action du virus au niveau de la moelle
osseuse entraîne souvent un syndrome anémique se traduisant par une
extrême pâleur des muqueuses oculaires et buccales, une fatigue
importante, une baisse extrêmement sensible de l'appétit ainsi qu'un
état de maigreur consécutif à cette anorexie.
L'affection particulière du virus pour les
cellules sanguines de la lignée blanche entraîne l'apparition de tumeurs
au niveau :
pulmonaire
(atteinte des ganglions thoraciques) se traduisant par d'importantes
difficultés respiratoires (discordance);
digestif
(atteinte ganglionnaire mésentérique) se traduisant, entre autre, par
l'apparition d'un syndrome occlusif;
rénal,
où l'infiltration des reins, par des cellules cancéreuses, entraîne une
augmentation notable de leur taille ainsi qu'un syndrome urémique.
II existe d'autres formes tumorales
impliquant d'autres manifestations cliniques, c'est ainsi qu'il existe,
par exemple, des troubles neurologiques par atteinte tumorale du
cerveau.
REMARQUE
Les
formes tumorales de cette affection ont souvent tendance à associer une
négativation de l'examen sérologique.
LE DIAGNOSTIC
Il se fait à partir des constatations
cliniques vues plus haut, mais aussi par une prise de sans pour analyse
sérologique.
L’immunodéficience-acquise féline
Le FIV. signifie Féline Immunodefcience
Virus. Il se transmet par morsure ou coup de griffe. Cela met l'accent
sur l'importance du mode vie de l'animal vis à vis de la contamination
Les animaux vivant dehors, se bagarrant
souvent sont beaucoup plus exposés. La
contagiosité est moins importante que dans le cas de l'affection virale
précédente. qui concerne l'immunodéficience féline il faut une blessure
cutanée importante pour entraîner l'inoculation du virus. Le commun, le
simple léchage ne sont pas des causes d'infection.
Ce virus peut être présent dans l'organisme
pendant une période relativement longue (plusieurs mois à plusieurs
années) sans qu'aucun symptôme n'apparaisse. On considère que le
pourcentage de porteurs asymptomatiques est d'environ 7% de la
population féline. La présence du virus dans l'organisme peut être
détecté sur simple prise de sang et une analyse sérologique. La
séronégativation n'existe pas pour cette affection sauf en PHASE
terminale de maladie.