PASSEPORT

 

     

 

Développement de la race : Années 1970

Pays :Etats Unis d'Amérique

Pays d'Origine :

Type : poil court

Corps : compact, petit

Poids maximum :2,7 kgs

Les plus : chat curieux et original

Attention : trop rare pour être laissé en liberté

 

 

 

 

 

 

Curieux destin que celui du Singapura. Décrit dan le livre des Records comme le " plu petit chat du monde ", son corps miniature et ses yeux immenses suscitent une incroyable passion chez tous ceux qui le côtoient, qu’il s’agisse d’éleveurs ou et particuliers.

 

 

D’où vient le singapura ?

A l’origine, de Singapour. Rappelons pou les nuls en géographie que Singapour est une île qui se trouve à la pointe de la Malaisie, dans le Sud-Est asiatique. Là-bas, vivent une multitude de chats errants, qui survivent en mangeant les restes de poissons laissés par l’industrie de la pêche. Tous ces chats menaient une dure existence de S.D.F., sans cesse menacés de rapt par la fourrière, et traînaient dans les égouts et les caniveaux, ce qui leur valut le surnom dédaigneux de " chat des égout ". Parmi eux, un oeil attentif pouvait toutefois repérer plusieurs types : un modèle unicolore ou avec des taches blanches, et puis un autre, plus étonnant, de petite taille, avec une robe brune tiquetée (le " ticking " présent aussi chez l’abyssin). et de grands yeux cerclés de noir.

 

En route pour les Etats-Unis

Une chance : l’oeil attentif était là. C’était celui de Tommy MEADOW. Cette Américaine vivait à Singapour avec son mari depuis quelques années. Comme elle s’intéressait aux chats et en élevait elle-même, elle ne manqua pas de remarquer cet étonnant félin qui traînait dans les  et qui vivaient aussi dans les égouts. On pense qu’il s’agit de chats de marins qui échappèrent à leur propriétaire et qui élurent domicile à Singapour. Résultat : en repartant aux Etats-Unis, en 1974, elle ramena plusieurs de ces chats dans ses bagages (ils s’appelaient Tess (femelle), Tickle (mâle) et Pusse (femelle) et étaient tous trois de couleur sépia agouti). Grâce à eux, elle commença un programme de reproduction et établit un premier standard de la race, Puss et Tickle donnèrent naissance à George et gladys.

En 1980, un autre éleveur suivit ses traces en important de Singapour un quatrième sujet, baptisé Chico. On donna le nom de Singapura à la race, en référence à son pays d’origine.

LA CONTREVERSE

Un théorie met en doute cette histoire et défend la thèse d’une tromperie de la part des époux MEADOWS. On raconte que Tommy qui était éleveuse et exposait des orientaux avait croisé des burmese avec des abyssins et qu’ elle les avaient introduits à Singapour dans le but de leur donner un aura romantique.Mais le fait de savoir si les fondateurs se sont accouplés à Singapour ou dans le Michigan importe peu finalement.

une enquête a été menée par la CFA, laquelle a interrogé l’importatrice de la race, Tommy Meadow. Celle-ci a reconnu avoir utilisé quelques burmeses, au départ de son programme d’élevage, pour tester la race afin d’en éliminer les gènes solides (qui auraient pu produire des robes unicolores, indésirables chez le singapura). Son argumentation a convaincu.

La CFA ( accepta d’enregistrer les Singapura à partir de 1982, ils durent néanmoins attendre 1988 pour concourir pleinement en exposition.

En France, c’est une éleveuse du Midi (Annie Léotard) qui importa le premier sujet : il s’agissait de Juciful Vonji. Cette chatte a aujourd’hui neuf ans. Par rapport aux premiers sujets importés, la race a bien évolué, ce qui explique sans doute le succès des singapuras en exposition (surtout en jugement traditionnel).

 

 

A quoi ressemble un beau Singapura ?

D’abord, - on ne cesse de vous le répéter - : c’est un petit chat. Pour donner un ordre d’idées, disons que les mâles pèsent rarement plus de trois kilos, tandis que les femelles se contentent d’atteindre deux kilos.

Le singapura n’est pas une " crevette " pour autant : malgré sa petite taille, il est bien bâti et très musclé. Ce qui frappe chez lui, ce sont d’abord ses yeux immenses (mais pas globuleux), un peu en amande (mais pas trop). La couleur préférée est le vert, car c’est celle qui ressort le mieux sur son pelage, mais des yeux noisette ou jaunes sont également autorisés. L’important, c’est qu’ils soient cerclés de noir (le petit bout de nez, qui est rose, doit lui aussi être souligné de noir).

 

 

L’ex-chat des égouts de Singapour n’inspire plus le mépris d’antan. Aujourd’hui, il rend fous d’amour ses admirateurs :   " C’est un chat à mourir !  Il faut en avoir un pour comprendre... ", s’extasie Bella Toga (présidente du Singapuras Partners, un club de race fondé l’an dernier). Même éblouissement chez Dominique Jablonski, qui décrit le singapura en ces termes : " Discret comme un chat, fidèle comme un chien et malin comme un singe ". Diable ! Il est vrai que le singapura n’a pas son pareil pour faire des chinoiseries (origine asiatique oblige !). Ce petit clown est aussi un sacré chapardeur. Selon Dominique Jablonski, " Vous laissez traîner une enveloppe sur votre bureau, vous la retrouvez sur l’étagère de la pièce d’à côté ! ".

S’il est toujours en mouvement, c’est tranquillement : rien à voir avec la frénésie de certains orientaux, par exemple. Du mouvement mais pas de bruit : le singapura n’est guère miauleur. Et puis, c’est un grand tendre, un complice de tous les instants. Il a besoin de son maître et lui fait passer plein de messages grâce à ses grands yeux interrogateurs.

 

On a parfois reproché à cette race d’être fragile. Il est vrai que les chatons son minuscules (à la naissance, ils ne pèsent que 90 grammes). Mais heureusement les chattes singapuras sont de très bonnes mères. Fragile ? Pas vraiment. Un peu stressé, sûrement. C’est pourquoi certains éleveurs prennent soin de ne pas vendre leurs chatons avant l’âge de quatre mois. Un peu plus vieux, un peu plus costauds, ils sont alors davantage prêts à s’adapter à un nouvel environnement. Ensuite, l’entretien ne pose pas de problème, une alimentation équilibrée (qu’elle soit préparée ou ménagère) et un brossage léger (une fois par semaine) suffisent au bonheur du Singapura. Rajoutez beaucoup d’amour, et ça ira !!

Le Singapura étant actuellement à la mode et les éleveurs peu nombreux, il faut parfois se mettre sur un liste d’attente pour obtenir un chaton

 

 

Doux comme la soie

La tête est ronde, avec un front bombé. Le museau est assez court et large. Il y a un léger stop bien en-dessous du niveau des yeux. Les oreilles sont légèrement arrondies et larges à la base.

Quant à la robe, elle a un toucher tout à fait particulier : en caressant un Singapura, on a l’impression de toucher un foulard de soie ! A cette douceur extrême s’ajoute une coloration délicate et raffinée : brun chaud sur fond de vieil ivoire. Il y a des bandes de couleur alternatives (claires/foncées) sur chaque poil, caractéristique du " tiching ". Le museau, le menton, la poitrine et le ventre sont plus clairs. d’une couleur dite " mousseline écrue ". Une raie noire parcourt le dos jusqu’à la queue, l’extrémité de celle-ci étant noire.

Il y a des marques tabby à l’intérieur des pattes et un " collier ferme " sur la gorge (en revanche, des " bracelets " complets entraînent la disqualification du chat).

Le front porte le " M " caractéristique du tabby