Le Selkirk remonte à un ancêtre unique, une
femelle bleue-crème et blanc baptisée Miss de Pesto, qui fut donnée, encore
chatonne, à Peggy VOORHEES, de la Bozeman Humane Sociéty, en 1987.
Ayant remarqué les couleurs inhabituelles de sa
robe, Peggy confia la chatte à Jeri NEWMAN qui l’accoupla quand elle fut adulte
avec un Persan noir, le 4 juillet 1988. Celle-ci donna naissance à trois
chatons au pelage bouclé, confirmant la que mutation était due à un gène
dominant. Tous les trois portaient donc cette belle fourrure épaisse, bouclée,
si agréable au toucher.
Consanguinité
oblige, puisqu’il s’agit du seul moyen pour fixer un type ou un gène, la mère
fut unie, un an plus tard, à l’un de ses fils. Sur les quatre nouveaux chatons,
trois se retrouvèrent couverts de jolies boucles. La race commença dès lors à
exister.
Selon
les généticiens, le gène étant dominant, il suffit d’un seul parent Selkirk pour
donner des chatons avec cette frise si agréable.
Plusieurs petits à la robe bouclée résultèrent
donc de cette union.
Dans
ces programmes d’élevage on introduisit également des Américan et Exotic
Shorthair qui ont joué également un grand rôle dans le développement de la race.
Les premières générations de chatons étaient composée de sujets à poil court,
mais l’apport du persan dans le programme d’élevage garantit par la suite le
gène poil long. Dans les portées qui s’en suivirent on vie apparaître une partie
de leur progéniture à poil long.
Côté type, la morphologie des selkirk reflète
l’ascendance persane de la race : ils ont une tête ronde et courte et un corps
râblé. La robe des chatons se développe entre huit et dix mois et leur poil,
continue de se développer jusqu’à l’âge de deux ans.
Le Rex Selkirk mue aussi abondamment que le
persan.
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