Le mariage de l

 

 

                        

             

 

Développement de la race : années 1880

Pays : Grande Bretagne

Pays d'Origine :

Type : poil long

Corps : musclé et plutôt rectangulaire

Poids maximum :7 kg

Les plus : affectueux et placide

Attention : fragile des yeux

 

LE PERSAN BLEU

LE PLUS CONNU

 

 

 

ORIGINE DU CHAT A POIL LONG

 

Le chat Persan, s’il est connu depuis le siècle dernier, ses origines sont beaucoup plus anciennes et bien plus mystérieuses. On trouve des références de chats à poil long au XVI° siècle, comme en témoigne de nombreux tableaux de la Renaissance.

Nous en retrouvons les premières traces dans le journal de voyage d’un explorateur italien, un certain Pietro DELLA VALLE, qui raconta avoir vu au Khorassan, des chats à la longue fourrure. Ce fait se déroulait vers la moitié du XVI siècle.

 

En 1620, on entend parler de ce genre de chat importé de Turquie par Nicolas FABRI DE PEIRESC, archéologue et conseiller au parlement d’Aix-en-Provence. Il raconta que près de la Turquie à Azerbaïdjan a lieu une grande foire au cours de laquelle sont exposés de beaux spécimens de chats à longue fourrure grise

BUFFON, naturaliste français du 18° siècle observa que par la couleur, ce chat ressemble à celui que nous appelons Chartreux, mais en dehors de cette couleur, la ressemblance est parfait plutôt avec le chat Angora.

 

Si BUFON croyait que c’était le climat qui avait créé les longs poils sur les Angoras et les Persans, les chercheurs ont tendance à penser qu’il s’agit là d’une mutation spontanée préservée par la consanguinité qui règne dans les vallées fermées de Turquie et de la Perse.

 

BUFFON cite aussi  Pietro DELLA VALLE et  de la fascination que ces chats avaient sur les étranger. Les Portugais en avaient emportés quelques spécimens jusqu’aux Indes. A l’ Epoque ces régions faisant partie des colonies anglaises, et c’est probablement par ce biais que serait arrivé l’ancêtre du Persan en Angleterre.

 

On trouva également des chat à poil long sur la grande plaine arménienne d’Erzeroum, ou le climat diffère considérablement de celui d’Angora. Le naturaliste Lottin DEL VAL fit un rapport dans lequel il décrivait ces faits, il avait vu d’autres chats à poil long au Kurdistan et à Bagdad, mais n’en avait pas rencontré en Perse.

 

Sur une encyclopédie du début du 20° siècle on retrouve un chapitre qui parles chats à poil long bleus argentés et blancs rencontrés dans certaines régions de la Russie. Il n’est pas surprenant d’apprendre que dans ces immenses plaines, parcourues par les routes marchandes qui les relient au pays sacrés de l’antiquité, des tentatives aient été faites pour emporter les chats merveilleux de la Chine, de la Perse et de l’Inde du Nord ainsi que les chats de nombreux peuples qui entourent l’empire moscovite.

 

Le naturaliste Louis WAIN fait un exposé accompagné de plusieurs photos dans lequel il dépeint des chat rencontrés dans les alentours de KRONSTADT, dans le sud des Carpates, célèbres par leur beauté et que l’on dit originaire de Turquie. Une variété est remarquable, un Angora couleur ardoise, son aspect est brun foncé mais son pelage est noir de jais en surface, présentant des racines bleutées et argentées ainsi qu’une légère mousse claire autour du cou.

 

 WAIN nous montre également des photos de Chartreux, Abyssins et Européen, des spécimens tout à fait semblables à ceux que l’on rencontre dans nos expositions actuelles mais il n’en est pas de même pour les chats à poil long qui diffèrent totalement des Persans actuels. Ils ont le corps svelte et longiligne, sont hauts sur pattes, ont la tête triangulaire et le profil effilé, les yeux en amande et les oreilles hautes.

 

 

 

Les chats à poil long furent très prisés par l'aristocratie européenne.  Louis XV possédait un Persan angora blanc. Dans la première moitié du XIXe siècle, quelques "Persans", élevés en Italie et introduits en France et en Angleterre, furent croisés avec des "Persans" d'origine turque.

 

En 1871, l’exposition féline qui a lieu au Crystal Palace de Londres furent exposés 170 sujets de races différentes. Nombreux étaient les sujets à poil long, ceux-ci étaient appelés Angora ou Persans. Le Prince de Galles autographia la photo du Persan primé et la reine Victoria en acquit deux. Cet achat contribua à conférer au chat Persan le charisme de la mondanité. Celui-ci fut photographié avec tous les personnages de la Haute société Londonienne.

 

À cette époque, un programme d'élevage et de sélection est organisé par des éleveurs britanniques.  Des croisements furent pratiqués avec des chats Angora pour améliorer la fourrure.

 

EVOLUTION DE LA RACE EN AMERIQUE

Sur le continent américain,  il faudra attendre 1900 pour que les expositions se fassent et se créent des très grands clubs. En 1906 pas moins de 16 expositions furent organisées dans les villes les plus importantes des Etats-Unis. En 1911, l'exposition de Portland dans l’Orégon connut un formidable succès avec 21000 entrées.

 

De nombreuses revues spécialisées virent le jour et, comme en Angleterre  le chat Persan devint très vite à la mode.

 

L’attentions des éleveurs s’est rapidement polarisée sur les chats à poil long et ils s’y sont consacrés en concentrant leurs efforts sur la longueur du poil. Il croisèrent le Persan avec des chat à poil court pour leur donner ce sous-poil que l’on connaît maintenant ainsi que pour l’enrichissement des couleurs.

 

EN ANGLETERRE

Les anglais remarquèrent que la longueur du pelage masquait la principale caractéristique de la race, la sinueuse élégance du corps. On remarqua également un plus grand équilibre chez les sujets les plus massifs et on s’employa à leur donner une structure plus ronde et mieux adaptée à leur harmonie.

 

Les éleveurs anglais, malgré la demande importante des persans bleus, commencèrent à élever des sujets blancs, noirs et roux ainsi que des nuances dans les tigrés et les argentées. La grande consanguinité a déterminé un appauvrissement de la race et surtout la perte de la précieuse couleur bleue qui s’est transformée en gris sombre .

 

EN FRANCE

Les français vinrent au Persan un peu plus tard et la sélection des Persans fut assez bien réussie et l’on pu admirer de merveilleux spécimens, soit bleus, soit d’autres couleurs.

 

Au cours des années qui suivirent une importance particulière a été accordée à la forme de la tête, ronce avec un petit nez pour en arriver au surtype que l’on connaît actuellement.

 

 

 

 

L’élégance du Persan dépend de son toilettage quotidien. En effet, il perdrait de son pouvoir de séduction et sa fourrure trop emmêlée devrait être coupée. Le toilettage du Persan constitue une contrainte qu’il ne faut pas négliger. Il convient de le brosser tous les jours et impératif de démêler les nœuds qui peuvent se produire . Un brossage bien fait crée d’ailleurs un moment de complicité et de plaisir entre le chat et son maître. Il ne tient qu’à vous d’en faire un animal heureux, propre dans une opulente fourrure.

 

 

 

 

Si le Persan est un animal attirant  par sa fourrure, il est doux et peu exigeant de caractère. Il est docile, calme, sociable et généralement d’humeur égale. Il apprécie beaucoup ses maîtres et aime bien les caresses et les petits nids douillets.

Il vit facilement avec ses congénères, des chiens et les enfants.  Vis-à-vis des étrangers, il se montre plus distant.  Pour son équilibre, il a besoin d'une vie tranquille.  Il supporte la solitude.  Ses miaulements sont rares et discrets.  La maturité est atteinte à l'âge de 2 ans.  Sa puberté est tardive (environ 12 mois).  Faible prolificité et mise bas difficile.

Chat placide, calme, flegmatique, sédentaire, qui se satisfait parfaitement d'une vie en appartement.  Sociable, pacifique, jamais agressif, doux et très affectueux, il manifeste un grand attachement à son maître.

 

 

 

Le Persan a un corps ramassé et large. Il doit être tout en rondeur et ressembler à une peluche dans le cas des sujets à poil court. La tête, large et massive, correspond à des critères précis. Le profil est droit. Le nez, très court, est large et non pincé. Les grands yeux sont bien ronds et de couleur soutenue (la plus foncée possible : cuivre, bleu, vert ou vairon, dépendant de la couleur de la robe et du patron). L’expression des sujets d’aujourd’hui doit être agréable et non renfrognée. Le type idéal est doux dans son extrême. C’est le fameux sweet look recherché par de nombreux éleveurs depuis la fin des années quatre-vingt. Les pattes, courtes et larges, sont en proportion avec le corps. Une queue d’environ la moitié de la longueur du corps vient compléter cet équilibre.

 

 

Les persans blancs, tous comme les autres chats blancs souffrent de surdité, ceux aux yeux vairons entendent du côté de leur œil marron.

Il faut surveiller les jeunes mâle Persans, dont la maturité sexuelle est, en général, lente (souvent, ils ne sont pas à même de reproduire avant 18 mois). Ils doivent être examinés avant leur premier rapport sexuel pour vérifier que leurs testicules sont bien descendues dans le scrotum,, le contraire n’étant pas rare.

ll existe des peignes spéciaux à dents rotatives qui facilitent le démêlage des poils des persans

L’entretien de ces chats ne se limite pas à leur robe. Il faut également, de temps à autre, nettoyer le coin de leurs yeux pour que leurs larmes ne tachent pas leur fourrure.

 

 

LE PERSAN CHOCOLAT

La variété chocolat résulte de croisement avec le Havana, race d’ascendance Asian. Les premiers sujets chocolat ont été exposé en 1961.

Depuis l’ accouplement initial, il a suffit  de raffiner le type des chatons obtenus au fil des générations, pour que ce type corresponde à celui de la race persane établie. La couleur chocolat doit être d’une nuance moyenne à foncée.. Les yeux sont orange foncé ou cuivre, ce qui produit un contraste frappant avec la couleur de la robe.

La couleur chocolat existe aussi chez les persans bicolores et les persans tabby.

 

LE PERSAN LILAS

Le développement du persan lilas est étroitement lié à celui du persan chocolat (la variété lilas étant en fait la forme diluée de la variété chocolat) Obtenir la coloration qui doit être gris perle rosé ne fut pas chose facile.

La variété lilas existe aussi en bicolore et tabby.