Le mariage de l

 

 

                      

  

 

Développement de la race : années 1880

Pays : Grande Bretagne

Pays d'Origine :

Type : poil long

Corps : musclé et plutôt rectangulaire

Poids maximum :7 kg

Les plus : affectueux et placide

Attention : fragile des yeux

 

 

Le plus célèbre et le plus primé des chats de race, le Persan, puise ses origines chez les Angoras de Turquie, d’Afghanistan et de Perse (l’Iran actuel). C’est en Angleterre qu’il fut véritablement créé, et dans son cas, il s’agit à proprement parlé d’un chat ‘’fait main’’.

 

C’est au début du XVIIe siècle qu’un certain Pietro Dela Valle importa en Italie quelques Angoras blancs. Ces chats superbes étaient réservés aux princes. Certains d’entre eux furent offerts aux grands de France et le roi Louis XV lui-même avait un Persan angora blanc.

 

 

 

Personne ne peut dire avec une absolue certitude comment le gène pie qui est à l'origine du marquage bicolore, arlequin et van des particolores, a été introduit pour la première fois chez le persan. Plusieurs hypothèses peuvent être avancées quant à l'apparition de ce gène inscrit "S" dans les ouvrages de génétique. Ce gène est extrêmement commun au sein de la population féline domestique mondiale. Aussi, il est logique de penser qu'il est présent chez le Persan dès le début, et qu'il se trouve dans le capital génétique des représentants de la race, introduits en Amérique à la fin du 19ème siècle. Déjà, les livres d'origines classifient les Persans comme poils longs. Ils font état de l'existence de bicolores et de calicos. Le "U.S. Register and Stud-Book for Cats" établi en 1906, répertorie le nom de MARTHA, une femelle noir et blanc à poils longs née en 1898. Le premier livre d'origines de "l'American Cat Association", publié en 1907, comprend dix bicolores et calicos à poils longs dans la catégorie "Couleurs associées au blanc".

 

La première éleveuse américaine à rompre avec les couleurs traditionnelles et à débuter un programme d'élevage de calicos est Dorothy ANDERSON (Affixe : JAY-KAY). Dès la fin des années 40, elle commence à en exposer au sein de la CFA. En 1955, Mrs Anderson réussit à faire reconnaître les Persans calicos en championnat. Malheureusement ils ne profitent que d'un faible impact en raison de leur type et de leur patron médiocre.

 

Pendant ce temps, en Angleterre, Nora WOODIFIELD (Affixe : PATH-FINDER) décide de mettre à profit la répartition de couleurs spectaculaire et la robuste constitution des chats de ferme anglais pour introduire le gène pie dans son programme d'élevage. Elle poursuit alors ses efforts jusqu'à l'obtention d'une lignée de particolores à l'ossature puissante et aux couleurs éclatantes et bien réparties.

 

Aux U.S.A., Bobara PENDERGRAST (Affixe : OLDE CALICO) et une poignée d'autres éleveurs de persans, débutent en important plusieurs chats de chez Mrs Woodifield. Les efforts de Mrs Pendergrast commencent à porter leurs fruits dans les années 60.

Si un éleveur en particulier devait être distingué pour avoir eu l'impact le plus important en matière de particolores, l'honneur lui en reviendrait incontestablement.

En effet, bien que leur succès en expositions soit modéré, les "Olde Calico" se trouvent à l'origine de bien des particolores actuels. Cette dame axait son travail sur la recherche d'un patron parfait et la promotion du Particolore.

Un des chats "PATHFINDER" importé par elle est un mâle noir et blanc exceptionnel appelé PATHFINDER'S TANGLE. Tangle est véritablement en avance sur son temps, pour un bicolore, au niveau type. Aussi, il apporte une réelle contribution dans l'acceptation par la CFA des particolores en championnat.

Par une ironie du sort, Tangle meurt dans un incendie, avec treize autres compagnons de la chatterie OLDE CALICO, le jour même de 1970 où la CFA reconnaît le particolore dans ses statuts. Il s'agit d'un tragique revers pour Mrs Pendergrast et pour l'élevage du particolore en général. Par chance, Tangle avait été le père d'un petit nombre de chatons bicolores avant sa mort, et il est l'ancêtre de deux des trois persans bicolores qui deviennent par la suite "Chat de l'année" de la CFA.

 

Le type des particolores ayant fait de rapides progrès, des éleveurs de plus en plus nombreux sont attirés par eux. Ainsi, en 1973, GRC VOGUE'S SUNNY SIDE UP, un mâle crème et blanc élevé par Susan ELLSWORTH devient le premier grand champion bicolore de la CFA. Le même honneur revient seulement en 1974 à un calico, quinze ans après la reconnaissance de la variété. L'heureuse élue se nomme BEIRUT'S WILDFELL, élevée par Dorothy AKERS.

 

Durant la saison 1975-76, deux mâles bicolores élevés par Bill et Gayle LEE se distinguent à l'échelon national. GRC LEE'S BRANDY ALEXANDER, un crème  et  blanc, est sacré quatrième meilleur chat de l'année et GRC LEE'S  CHIEF  WHITE  CLOUD,  un  bleu  et  blanc,   est second meilleur chaton de l'année. Enfin en 1978, GRC CLAREWAY CHEERS, une femelle noir et blanc élevée par Clare JOHNSON, entre dans l'histoire des particolores en devenant le premier Persan Bicolore chat de l'année de la CFA. Ceci demeure un progrès remarquable pour une couleur reconnue en championnat seulement huit ans auparavant.

 

Tandis que l'enthousiasme pour les bicolores et les calicos va grandissant, les éleveurs commencent à s'intéresser aux arlequins, qui naissent parfois dans les portées de bicolores.

 

 En 1977, les arlequins se voient rebaptisés "vans" et acceptés en championnat. Ainsi, GRC ROTHGEB'S VANI-TEE, une femelle van noir et blanc élevée par Beth WEBB, s'illustre en tant que premier grand champion van.

 

Par la suite, en 1981, le chat de l'année est une nouvelle fois un bicolore : GRC LEE'S LET THE SUNSHINE IN, sensationnel mâle crème et blanc de l'élevage de Bill et Gayle LEE. Les saisons d'expositions de 1982 à 1985 révèlent un nombre sans précédent de grands champions particolores. Les chatteries les plus récompensées durant cette période restent BERNARD P.T.S. (Janet et Loyd BERNARD), IRAN (Doris PAPE) et KASHMUR (Beverly CAIN).

 

Quant à 1985, il s'agit d'une année très spéciale pour le Persan Bicolore. En effet, GRC KASHMUR'S GANDI DANCER, un mâle brown tabby et blanc devient le premier grand champion CFA de la variété. Toutefois, la grande référence reste GRC RAMBO'S ROCKY MONTAIN SUNRISE, un mâle roux et blanc élevé par Jim, Ann RAMBO et Judy PHILIPPS, qui émerveille juges, éleveurs et spectateurs par la perfection de son type Persan.

 

Depuis, les particolores s'illustrent fréquemment au sein des expositions de la CFA….. ET D'AILLEURS

 

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La maternité pose certains problèmes. Souvent les chatons, à leur naissance, sont de santé assez délicate, et une surveillance presque constante se révèle nécessaire jusqu’au quatrième mois.

 

Durant la gestation et après la naissance, il est bon de donner à la mère des vitamines et du calcium qui complèteront ses repas habituels. Il est préférable d’éviter les mariages consanguins.

 

 

Affectueux et paisible, ce chat qui recueille tous les suffrages, est un sage. De grande sensibilité, le Persan a l’art d’attirer les caresses. Ne le qualifie-t-on pas  de ‘’chat coussin’’ ? C’est injuste. Sa nonchalance s’efface dès que son esprit curieux est sollicité. Une mouche, une balle, une ombre….vite il saute et révèle les mêmes talents de chasseur que ses congénères. Sous des airs accommodants, il n’en fait qu’à sa tête. Imprévisible, fantasque, c’est aussi un bon ami pour les enfants. Néanmoins il déteste qu’on le prenne pour un chat en peluche.

 

 

 

 

De fréquents toilettages avec un peigne, une brosse métallique ou en crin naturel aident à enlever les poils morts de la robe et à stimuler la circulation, évitant ainsi la constitution de nœuds dans celle-ci. Un bain de temps à autre, surtout avant d’aller en exposition, lui redonnera du volume.

 

 

 

 

 

il est important de bien faire la différence entre un Arlequin et un vrai Van, celui-ci ayant le gène S dominant, ne pouvant être issu que de deux particolores, ne reproduisant que des chatons particolores, tandis que l'Arlequin peut donner des chatons unis.

 

Ces chats doivent présenter de un tiers à la moitié de blanc, qui peut être réparti au hasard, mais on préfère un V renversé ou une fleur de lys sur le visage, une collerette blanche, les quatre pattes et le dessous du ventre (comme si le chat avait été trempé dans le lait). Il peut y  avoir des taches blanches sur le dos.

Ces chats doivent présenter plus de la moitié de blanc, l'idéal étant un maximum de quatre taches sur le corps, avec soit une casquette recouvrant une oreille, une partie du front et de l'arrière de la tête, soit une casquette recouvrant chaque oreille et leur base sans se rejoindre. La queue doit impérativement être colorée. Quelques toutes petites taches supplémentaires ne sont pas pénalisées.

 

Ces chats doivent présenter un maximum de trois taches sur le corps et, idéalement, deux flammes de couleur séparées par une flamme blanche sur le front et le dessus de la tête, sans que les oreilles soient recouvertes ; le manque de séparation blanche ou le recouvrement partiel des oreilles ne sera toutefois pas fortement pénalisé. La queue doit impérativement être colorée. Deux ou trois toutes petites taches supplémentaires ne sont pas pénalisées.

le gène pie est à l'origine du marquage bicolore, arlequin et van de nos particolores.

Dans les ouvrages de génétique, il s'écrit "S", c'est lui qui est responsable des tâches blanches.

 

 

partition des Couleurs

N.B. A L'EXCEPTION DE LA FIGURE 1, le poitrail, le ventre et l'intérieur des pattes (non visibles sur ces schémas) sont de couleur blanche.

Les chats 1 et 10 sont unicolores et ne portent pas le gène pie (ss).

Les chats de 2 à 9 illustrent ce qu'il existe de plus commun en matière de bicolores, d'arlequins et de vans.

Les chats de 2 à 5 sont génétiquement des bicolores et portent le gène pie (Ss).

 

Les chats 8 et 9 sont homozygotes en S ; ils portent deux gènes pie (SS) : ce sont des vans.

En revanche, il demeure fort difficile de déterminer avec précision l'identité génétique des chats 6 et 7 (le standard de la FIFé les définit comme des "arlequins"). Ils peuvent être bicolores avec beaucoup de blanc, donc des "Ss", ou vans avec des tâches sur le corps, donc "SS".

 

 

En fait, l'éleveur doit effectuer plusieurs mariages différents afin d'identifier ce que "cachent" ces arlequins. Ainsi, quand on les marie avec des unicolores, les vans ne produisent jamais d'unicolores, seulement des bicolores. Les bicolores, quant à eux, mariés avec des unicolores sont capables de donner naissance à la fois à des unicolores et à des bicolores, mais pas à des vans.

 

Le gène pie est une entité différente des autres gènes de couleur, c'est pourquoi il peut en accompagner d'autres, y compris le noir, le brown, le bleu, le roux, le crème ou le blanc.

 

Le gène pie est partiellement dominant. Cela signifie que lorsqu'un gène pie est hérité de l'un des parents (un bicolore ou un van), et un gène unicolore de l'autre, le patron bicolore s'exprime chez le chaton.

Quand un gène pie est hérité de chaque parent, le van apparaît dans la portée.

 

La descendance unicolore d'un ou de deux chats bicolores ne porte jamais le gène pie et demeure génétiquement identique à un unicolore issu d'unicolores.

 

Un mariage entre unicolores produit uniquement des unicolores puisqu'il n'y a pas de gène pie récessif.

 

Si le gène pie est présent, il s'exprime.

 

MARIAGE BICOLORE & UNICOLORE

                50 % d'Unicolore

                50 % de Bicolore

MARIAGE BICOLORE & BICOLORE

                25 % d'Unicolore

                50 % de Bicolore

                25 % de Van

MARIAGE VAN & BICOLORE

                50 % de Bicolore

                50 % de Van

MARIAGE DE VAN & VAN

                100 % de Van

                100 % de Van