Développement de la race

 

 

Développement de la race :1958

Pays : Etats-Unis d'Amérique

Pays d'Origine :

Type : poil court

Corps : musclé et tête ronde

Poids maximum : 5,kg

Les plus : calme,agréable et affectueux, facile à toiletter

Attention : assez rare, tendance à l'obésité selon la nourriture, attentionné

 

 

 

LE BOMBAY

 

De l’autre côté de l’Atlantique, en Grande-Bretagne, des éleveurs de Burmeses eurent la même envie et une chatte Burmese bleue mariée à un chat noir d’origine inconnue donna naissance aux premiers Bombay anglais qui obtinrent du GCCF leur statut de championnat le 1er juin 2000.

 

 

 

 

L’aventure commence dans le Kentucky, au début des années 50. Nikki Horner, célèbre éleveuse de Persans, sous l’affixe Shawnee, avait dans ses rêves les plus chers de créer une race de chat dont la morphologie ressemblerait le plus possible à celle d’une panthère noire en miniature. Elle tenta l’expérience en mariant des chats de maison noirs avec des Burmeses zibeline. Elle souhaitait, en effet, ajouter la couleur noire à la musculature souple et ronde du Burmese. Les premières générations ne furent pas très concluantes, les chatons ressemblant à des chats très ordinaires sans les caractéristiques désirées de chacun de leur parent. Mais Nikki insista, toujours à la recherche des meilleurs géniteurs et elle décida de refaire sa sélection en mariant ses Burmeses avec des American shorthairs noirs.

 

De 1966 à 1972, pas moins de 27 portées et une centaine de chatons furent nécessaires pour fixer le type que Nikki désirait : un chat « compact, musclé, lourd pour sa taille » et pourtant élégant, avec une courte fourrure et une texture si fine que l’on dirait un cuir d’agneau glacé. La tête est ronde, avec une face pleine, un front bombé et un petit nez busqué. Il a d’incroyables yeux cuivre ou or qui rayonnent de clarté. Grands et ronds, ils éclairent le visage déjà très doux du Bombay et lui confèrent une expression de grand étonnement. En 1976, la Cat Fancier Association (CFA) reconnut cette nouvelle race. Le rêve de Nikki avait mis 18 ans à se réaliser.

 

Le premier couple de Bombay français, Opium et Bagheera, fut importé des Etats-Unis en 1989. Selon le Bombay Club de France, 10 autres furent importés dans les 5 années qui suivirent. Malgré le très petit nombre de chats, la qualité de l’élevage français s’est avérée être une des meilleures au monde et des Bombay français sont régulièrement « Meilleur Bombay Tica de l’année ». Toutefois, le nombre restreint de géniteurs pose de gros problèmes aux éleveurs qui cherchent des ouvertures.

 

 

 

 

 Une portée comprend au maximum quatre ou cinq chatons dotés d'un appétit vorace. Les jeunes peuvent être d'une couleur plus « claire », parfois nuancée de roux ; ils ne deviennent parfaitement noirs qu'après le sixième mois

 

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Sa robe est composé de poil court, ras, serré, d'une texture rappelant le satin.
Le poil est noir et lustré jusqu'à la racine. Moins soutenu chez les chatons nouveau-nés.

Son corps est souple, allongé, de taille moyenne plutôt épais, porté par des pattes agiles pourvues de coussinets noirs. Les mâles sont nettement plus robustes que les femelles si on les compare aux autres races.

Sa tête est ronde sans aucune surface plate ; la face joufflue se termine par un court museau ; le stop est bien marqué. Les oreilles, moyennement grandes, sont gentiment arrondies à leur extrémité ; elles se dressent au moindre bruit. Le nez est noir. Ses yeux sont ronds, jaunes ou cuivre foncé. Sa queue est élégante, de longueur moyenne.

 

 

 

 

Brossage quotidien normal. Il faut employer une brosse moyennement dure capable d'enlever les saletés et les poussières mais surtout les poils morts, particulièrement nombreux en période de mue.

 

 

 

 

 

Chat sûr de lui, actif, joueur, bon chasseur, curieux et d'une agilité remarquable.  Très sociable, s'adaptant aisément, il est très facile à vivre. 

Il supporte bien la compagnie d'un chien, mais n'est pas toujours très patient avec ses congénères.  Affectueux, d'une douceur extrême, très câlin et même exclusif avec son maître, il supporte mal la solitude.  Moins bavard que le Burmese, son miaulement est un peu rauque.  Son entretien est très facile