SON COMPORTEMENT - SON COMPORTEMENT - SON COMPORTEMENT - SON COMPORTEMENT - SON COMPORTEMENT - SON COMPORTEMENT  
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L'INTELLIGENCE DES CHATS - L'INTELLIGENCE DES CHATS - L'INTELLIGENCE DES CHATS - L'INTELLIGENCE DES CHATS - L'INTELLIGENCE DES CHATS

Le chat est un animal intelligent, qui a une conscience aiguë de son environnement, et qui trouve pratiquement toujours des solutions à ses problèmes. Mais il agit pour son propre compte et a horreur du ‘’travail forcé’’.

Les possesseurs de chats, pour la plupart, ne doutent jamais de l’intelligence de leurs protégés. Il  n’est pourtant pas facile de définir exactement l’ « intelligence », et les spécialistes en psychologie animale ne sont pas toujours d’accord à ce sujet. Est-elle obligatoirement liée à l a pensée, à la réflexion, voire à la connaissance ?  Et peut-on parler de « connaissance » animale ? ou peut-elle être uniquement instinctive, primaire ?

Pour un animal, l’intelligence est en général considérée comme la capacité de ‘’répondre’’ à des situations auxquelles il n’a jamais été confronté auparavant. Elle « corrige » mais n’exclut pas l’instinct… Grâce à elle, et en fonction de sa propre expérience, l’animal peut être capable de prévision, d’ingéniosité… Il sait alors « analyser » une situation, c’est-à-dire faire appel à une certaine imagination pour trouver une solution.

UN ÉQUILIBRE SUBTIL ENTRE L'INNÉ ET L'ACQUIS

On sait qu’il existe dans le monde animal deux types de comportements. Les uns sont innés, c’est-à-dire que l’animal les possède en lui dès sa naissance ; transmis, en effet, de façon héréditaire, ils correspondent à peu près à l’instinct. Les autres sont acquis : ils vont progressivement enrichir le psychisme de l’animal au cours de sa vie, et surtout durant sont enfance et sa jeunesse. Il les apprend par l’imitation, l’expérience, l’éducation qu’il reçoit de ses maîtres ou de ses parents.

Chez un mammifère comme le chat, les comportements « acquis » revêtent une grande importance ; ils sont particulièrement complexes et subtils. La chasse, par exemple, est un bon modèle de comportement acquis.. La plupart des chats passent leurs premières semaines sous la surveillance étroite de leur mère. Si elle sait chasser, elle apprendra  aux chatons comment agencer leur répertoire frénétique de sauts et de coups de pattes en une méthode cohérence et efficace pour tuer. Quelle que soit leur adresse à suivre et à attraper les proies, de jeunes chats n’ayant reçu aucune éducation ne réussiront jamais à venir à bout de leur capture.

De même, l’usage du bac à litière leur viendra en suivant l’exemple maternel, car, au départ, ces granulés désodorisés déversés dans une bassine ne représentent rien pour eux, leur instinct les poussant à enterrer leurs besoins (les petits animaux se protègent ainsi d’éventuels prédateurs qui suivraient leur piste). Tout, dans le comportement du chat domestique, est donc un mélange d’instinct et d’apprentissage d’inné et d’acquis

UNE MÉMOIRE ASSOCATIVE

Dans l’intelligence féline, la mémoire joue aussi un rôle important, car elle permet d’établir des comparaisons entre le problème que le chat doit résoudre et certaines connaissances déjà acquises. Les spécialistes parleront de pensée « associative » ou « analytique », d’esprit de synthèse » et de « déduction », en bref, de logique.

EXEMPLE

Pilou, un gros ‘’gouttière » » » de commerçant, lorsque ses maître s ‘éloignaient, demeurait assis sur une chaise derrière la caisse et, à l’arrivée du client, il tirait un cordon de sonnette placé près de lui pour prévenir. Ce chat faisait donc un double rapprochement : entre le client et la sonnette et l’arrivée de ses maîtres, d’autre part. Reste à savoir s’il avait été, sinon dressé, du moins éduqué à cette tâche, ou s’il était mis de lui-même à agir ainsi. En tout cas, il établissait à merveille des relations entre plusieurs éléments.

Un autre exemple d’acte prouvant la mémoire associative du chat est celui d’un Siamois nommé Mistigri. Celui-ci n aimait guère que ses deux maîtres. Au moindre  timbre émis par la cloche de la porte d’entrée, il se sauvait, fuyant ainsi le visiteur. En revanche, si l’un deux seulement se trouvait à la maison, il ne s’enfuyait pas car il se doutait que c’était l’autre qui arrivait…

Le comportement de Gribouille, une chatte noire, était de même style , une chatte noire, était du même style. Fort intriguée par des chants d’oiseaux émis par un magnétophone placé sur le buffet de l’entrée, elle se glissait derrière l’appareil pour voir si quelque volatile ne s’y cachait pas. Chaque jour de la semaine, elle répétait son manège, sauf le dimanche, afin de ne pas se retrouver fac à d’éventuels visiteurs. Comment reconnaissait-elle le dimanche ? Sans doute parce que, ce jour-là, son propriétaire ne travaillait pas… Elle était donc capable d’associer deux idées ; la présence du maître et l’arrivée possible d’étrangers dans son foyer, et d’en déduire qu’il fallait qu’elle se prive de sont petit jeu quotidien sous peine d’être dérangée par quelque « bipède » inconnu et peut-être hostile

lLE CHAT DÉTOURNE LA DIFFICULTÉ OU IL ABANDONNE

Aucune preuve d’intelligence : le chat n’est pas un animal « borné ». Face à une situation qu’il ne comprend pas, à un problème qu’il ne réussit pas à résoudre, il ne s’acharne pas pendant des heures. Nos petits félins ne souscrivent absolument pas au côté moral et valorisant de l’effort. Ils sont certes capables d’application et de concentration pour u but précis, poussés par leur curiosité insatiable, leur esprit d’aventure ou leur gourmandise, mais ce ne sont pas des obsédés du travail, tel le hamster et l’écureuil.

Prenons pour  exemple un chat qui se regarde dans un miroir, celui-ci  aura tendance à aller voir ce qu’il y a derrière. N’y trouvant aucun congénère, il tâtera al glace de sa patte… Finalement, il se désintéressera du problème et prendra le large, d’autant que ce « chat », là, en face n’émet aucune odeur : il ne mérite décidément pas que l’on s’y attarde.

Plus attirantes, en revanche, sont ces portes fermées derrières lesquelles il se passe certainement mille choses passionnantes… Le chat commence par lorgner le loquet ; il saut sur un meuble voisin, se ramasse sur lui-même, évalue exactement la hauteur du loquet, puis bondit vers lui et l’actionne de sa patte. Il ne lui reste ensuite qu’à pousser la porte. Enfantin.

Le maître , quant à lui, s’en trouve sidéré. Comment son chat a-t-il compris qu’il fallait tourner le loquet pour ouvrir ? Ne serait-ce pas tout simplement de l’imitation ? Il accomplirait l’acte qu’il a vu faire par l’homme. Ou bien, il parviendrait à réussir cet « exploit » par la méthode des essais et des erreurs, et, dans ce cas, il ne s’agirait pas exactement d’un acte intelligent : à force de bondir au hasard, le chat aurait déclenché le mécanisme ; ensuite, par le jeu d’un réflexe conditionné, il aurait fort bien récidiver…

Pourtant, non. Lorsqu’il est là, sur son meuble, à se préparer, il semble vraiment réfléchir. La preuve en est que si une porte ne veut vraiment pas s’ouvrir, le chat fera, au besoin, un long détour pour gagner la pièce en question. Il passera, par exemple, par une lucarne située à l’autre bout de la maison…

DES CHATS PLUS OU MOINS DOUÉS

Il existe de grandes différences individuelles entre les chats – on est plus vite persuadé si l’on en possède plusieurs. Ainsi, quand l’un deux ouvre une porte, ses compagnons attendront qu’il ait opéré pour passer à sa suite dans l’autre pièce. C’est lui le petit génie, le malin, le dégourdi. De même, mais c’est autre exemple est moins probant, tous ne présentent  pas le même capacité d’attention, laquelle peut être considérée comme une conséquence de l’intelligence. Certains demeureront assez longtemps à l’affût devant un trou de souris ; d’autres, au contraire, seront plus vite distraits et abandonneront l’attente rapidement.

Il n’y a pas encore de test pour évaluer le quotient intellectuel des chats . On prétend parfois que certaines races, comme le Siamois, sont plus intelligentes que d’autres, mais cela n’est pas prouvé scientifiquement.

Ce qui est sûr, c’est que tous sont capables de mille ruses : boire au robinet, dérober des croquettes dans les paquets qui ne sont pas hermétiquement fermer, laper du lait dans le pot étroit du service à thé, et aussi de comprendre de nombreux mots, de répondre à leur nom et de rentrer à la maison quand on les appelle, sans parler de leur fameux sixième sens, qui les fait se diriger en terrain inconnu, parfois sur des kilomètres, ou anticiper des phénomènes naturels comme les tempêtes et les tremblements de terre. Tout cela aussi fait partie de leur « intelligence », appréhendée au sens large.

Une question se pose, enfin : le chat est-il capable de jugement ? S’il est tout à fait dans ses possibilités d’apprécier plus ou moins le repas qu’on lui sert, ou le confort d’un coussin qu’on lui propose, son jugement ne semble pas dépasser ce qui ne concerne pas son intérêt direct. Et pourtant… On a cité un chat qui, lorsque ses maîtres faisaient étape dans un hôtel à ses yeux trop modeste, les « snobait » dédaigneusement du haut d’une armoire, leur tournant manifestement le dos !

LE CERVEAU SIEGE DE L'INTELLIGENCE

Le cerveau est certainement l’organe qui permet le mieux de distinguer les êtres vivants les uns des autres sur le plan de l’évolution. Il régit tous les processus corporels, Il est le siège des instincts de la mémoire et de l’intelligence ; Il est enfin le centre de tout le système nerveux. Il reçoit des messages sensoriels de l’environnement de l’animal, décide des actions à entreprendre et les contrôle ensuite – séquence que l’on retrouve chez tous les mammifères avancés. Mais la complexité de ces processus varie énormément d’un animal à l’autre. D’après la proportion entre le poids du cerveau et le poids du corps, on peut mesurer  le stade d’évolution d’une espèce ainsi que son potentiel de réaction. Cette proportion est plus grande chez le chat que chez la plupart des autres mammifères, à l’exception des singes et de l’homme. Pour mesurer l’intelligence d’un animal, on peut ainsi établir un rapport entre le poids de son cerveau et la longueur de la moelle épinière. On détermine ainsi l’ampleur du contrôle de la matière grise sur le corps. Chez le chat, on obtient un chiffre respectivement quatre fois et douze fois plus faible que chez le singe et chez l’homme.