SON COMPORTEMENT - SON COMPORTEMENT - SON COMPORTEMENT - SON COMPORTEMENT - SON COMPORTEMENT - SON COMPORTEMENT  
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LE CHAT ET L'EAU - LE CHAT ET L'EAU - LE CHAT ET L'EAU - LE CHAT ET L'EAU - LE CHAT ET L'EAU

LA LEGENDE

Si  l’ on en croit la légende, à l’origine du chat il y aurait l’eau. L’animal aurait été conçu sous une pluie diluvienne et serait le fruit des amours contre nature d’une lionne et d’un singe, embarqués dans l’arche de Noé. Né sur un bateau, le premier chat de la planète terre se familiarise tout de suite avec l’élément liquide. Trempé sous le déluge, douché par des embruns, malmené par les vagues en furie, il navigue sans relâche, de la mer Méditerranée à la mer Egée et la Mer Noire, pour arriver au  Mon Ararat, où s’achève le périple du patriarche biblique. Inévitablement, le chat doit avoir le pied marin.

Le chat Tiffauges, héros de Une vie de chat d’Yves Navarre, n’hésite pas à confier sous la plume de l’écrivain cette complainte digne d’un loup de mer : « J’ai rêvé d’une terrasse déserte sous la pluie au bord du lac Majeur, j’attendais quelqu’un, je ne savais qui. J’ai rêvé d’une barque. Je ramais. »

Mais la légende et le roman ne sont pas les seuls à associer l’ eau et le chat. Depuis toujours, à travers l’histoire, l’image du chat est celle d’un animal domestique en perpétuelle traversée des mers : « Quand une civilisation débarque, le chat jette l’ancre », écrit Jean-Louis Hue, auteur de ‘’Le chat dans tous ses états’’.


Sur le pont comme dans la cale, le chat est omniprésent, évitant aux marins maintes épidémies de peste. Le grand chasseur de rats s’impose alors comme le ‘’seul agent sanitaire’’, selon le docteur Adrien Loir – à qui l’on doit la fondation du Club ratier de Normandie -, qui publie en 1931 l’ouvrage intitulé ‘’le chat, son utilité’’. Dans l’univers maritime, le chat est totalement intégré.

Que le chat goûte le contact avec  l’eau n’est pas pour autant évident. A L’instar des marins qui n’éprouvent jamais l’envie de se baigner, il ne paraît pas particulièrement féru de natation. On ne sautait affirmer, loin de là, qu’il se jette à l’eau avec la même volupté que son cousin le tigre, le seul félin qui soit attiré par la baignade

NAGER POUR SURVIVRE

L’explication en est sans doute une crainte de la mort par noyade, liée au fait que cette méthode est encore couramment employée par les maîtres désireux de se débarrasser des nouveau-nés. Le chat, qui se caractérise par de grandes facultés d’intuition, serait alerté dans son subconscient par les signaux gravés dans sa mémoire collective.

Lorsqu’il est sous la contrainte, dominé par le réflexe de survie, le chat affiche cependant des capacités de bon nageur. Le chat turc de Van est capable de traverser des cours d’eau ; et on rapporte que le chat de l’île de Man, naufragé de l’Invincible Armada au XVIe siècle, a rejoint à la nage la terre où il s’est installé et a prospéré, pour vivre définitivement entouré d’eau.

Il n’en reste pas moins vrai que les bains de mer demeurent exceptionnellement dans la vie quotidienne des petits félin. En revanche, le bain destiné à parfaire la toilette s’inscrit régulièrement dans le programme de leurs activités. Cette séance, nécessaire avant toute exposition pour les chats de concours et que les éleveurs imposent à leurs pensionnaires, est perçue comme un rite chez les sujets qui y ont été habitués depuis leur plus jeune âge ; Non contents de se montrer dociles lors des ablutions, les futurs champions semblent prendre un certain plaisir au contact de l’eau et au jet de la douche.

Malgré tout, une fois sorti de la baignoire, le chat maîtrise moins la situation que le chien. On constate que, au lieu de s’ébrouer comme ce dernier, le félin reste immobile, pataud, désemparé par l’eau qui ruisselle sur son corps

trempé, non - légèrement mouillé, oui iLes éthologues font état des réactions diverses, voire opposées que l’eau suscite chez le chat. Ses impressions, allant du dégoût au plaisir, sont fonction du degré d’humidité. S’il déteste être trempé comme une soupe, le chat apprécie en revanche d’avoir le poil mouillé.

En effet, lorsqu’il fait lui-même sa toilette, utilisant sa langue râpeuse comme un gant de toilette, le chat se lèche jusqu’à rendre son pelage humide. Il faut savoir qu’il élimine la même quantité d’eau en se toilettant qu’en urinant.

Les conditions climatiques ne sont pas sans influence sur l’attitude du chat vis-àvis de l’au. En période de canicule, alors qu’il éprouve le besoin de se rafraîchir, il n’est pas rare que le greffier réclame d’être mouillé. Fréquemment, dans un jardin ou sur une terrasse, il est là pour assister ses maîtres lorsqu’ils manient le tuyau d’arrosage. C’est une façon de manifester son envie d’être légèrement douché. On peut observer le même comportement dans d’autres circonstances, notamment lors d’un voyage en voiture par une température estivale : une petite quantité d’eau répandue sur son poil a le pouvoir de le calmer et de lui faire prendre son mal en patience.

En ce qui concerne l’au de boisson, l’attitude du chat est tout à fait